Marron ou châtaigne, quelle est la différence ?
Tous les marrons sont des châtaignes, mais toutes les châtaignes ne sont pas des marrons. Mouais ! Pas convaincu par cette définition ? On vous en dit plus.
On a tous en tête, ce que l’on nous disait petit : « La châtaigne, ça se mange et le marron, surtout pas ». En fait, le marron est bien le fruit du châtaignier, mais dans le langage courant on désigne aussi par « marron » la graine non comestible et même toxique du marronnier d’Inde.
Bref, revenons à nos marrons. N’ont le droit de porter le nom de marron que certaines châtaignes qui répondent à des critères de belles formes bien définies. Donc, pour prétendre à l’élection de Mister Marron, il faut que : la bogue, vous savez cette chose impossible à ramasser tellement elle pique, ne contienne qu’un seul fruit gros et rond ; le fruit soit entier non cloisonné. On entend par là que le tan, cette peau fine beige et surtout amère qui recouvre le marron, ne doit pas traverser et diviser le fruit.
Comment bien choisir le marron ?
Attention, il y a marron et marron. Un marron de qualité se reconnait à plusieurs critères. Fiez-vous d’abord à son aspect extérieur. Oui, mais c’est la beauté intérieure qui compte, direz-vous ! Effectivement, mais on vous l’assure, un marron bien frais, c’est un joli marron qui présente une coque bien brillante.
Un beau marron, c’est aussi un marron dodu qui remplit au maximum sa bogue.
Votre marron brille, est bien charnu, mais, dernier critère, ses contours sont-ils bien nets ? Si vous apercevez des trous ou des aspérités sur la coque : méfiance ! Il se peut que le fruit abrite des hôtes pas forcément appétissants. Le carpocapse et le balanin sont, en effet, deux espèces d’insectes qui adorent se loger dans les marrons et les châtaignes.